Chapitre 34
Les systèmes économiques de type communautaire ont toujours été beaucoup plus destructeurs pour les sociétés qui les ont engendrés que ceux qui reposent sur la cupidité. C’est l’une des leçons données par Dosadi : la cupidité fixe ses limites elles-mêmes ; c’est un facteur d’autorégulation.
Analyse de Dosadi, Publications du BuSab.
McKie examina le bureau de légiste qu’on lui avait attribué. Les exhalaisons vespérales de la jungle de Tandaloor pénétraient par la fenêtre ouverte. Une simple barrière le séparait de la judicarène, avec ses rangées de sièges en gradins. Le bureau et les pièces contiguës étaient petits mais équipés de toutes les liaisons nécessaires avec les banques de données, ainsi que de l’infrastructure permettant de citer à comparaître témoins et experts. C’était un espace au décor vert si trompeusement ordinaire qu’il pouvait aisément inciter un non-Gowachin à se persuader qu’il y était avantagé. Mais ce n’était qu’un faux-semblant, une manière de chevaucher la vague créée par les Gowachins. Le pacte co-sentient avait beau atténuer la rigueur des mœurs gowachins, c’étaient les formes imposées par le peuple batracien qui dominaient sur Tandaloor.
Assis devant l’unique table du petit bureau, McKie sentit avec satisfaction le canisiège s’adapter docilement à ses mouvements. Un peu de confort était le bienvenu, après l’expérience Spartiate du mobilier dosadi. Il abaissa un contact et s’adressa au visage gowachin qui apparut aussitôt sur l’écran incorporé à la table.
« Je requiers le témoignage de ceux qui ont réellement pris la décision de lancer le projet Dosadi. Êtes-vous disposé à satisfaire ma demande ? »
« Pouvez-vous me donner les noms de ces témoins ? »
Que croyait-il, cet imbécile ? Qu’il allait répondre « Mrreg » ?
« Si vous m’y obligez », répliqua-t-il froidement, « je soumettrai Aritch à la Loi et il me livrera les noms. »
Ces mots n’eurent aucun effet apparent sur le Gowachin, qui déclina le nom et le titre de McKie avant d’ajouter :
« Vous êtes libre d’opérer comme bon vous semble, mais, avant de citer un témoin, je dois savoir son nom. »
McKie réprima son envie de sourire. Ses soupçons étaient confirmés. Le Gowachin de l’écran, qui était pourtant attentif, fut long à s’en apercevoir. Mais il fallait penser que quelqu’un d’autre avait saisi les nuances, car un second visage Gowachin, beaucoup plus vieux, remplaça le premier sur l’écran.
« Que croyez-vous être en train de faire, McKie ? »
« Déterminer la manière dont je vais procéder dans cette affaire. »
« Vous procéderez en tant que légiste du barreau gowachin. »
« Précisément. »
McKie attendit patiemment.
Le Gowachin le dévisagea curieusement.
« Jedrik ? »
« Vous êtes en train de parler à Jorj X. McKie, légiste du barreau gowachin. »
Un peu tard, le Gowachin perçut une partie des changements opérés sur McKie par l’expérience dosadie.
« Désirez-vous que je vous mette en contact avec Aritch ? »
McKie secoua négativement la tête. Ces sous-ordres étaient si faciles à lire.
« Aritch n’a pris aucune part dans la décision de créer Dosadi. Aritch est là uniquement pour porter le chapeau, le cas échéant. Je n’accepterai rien de moins que celui qui a pris la décision finale de mettre en route le projet Dosadi. »
Le Gowachin le regarda d’un air imperturbable avant de déclarer :
« Attendez un moment. Je vais voir ce que je peux faire. »
L’écran devint gris, mais le son demeura. McKie entendit la conversation.
« Allô !… Oui… Navré de vous interrompre en ce moment. »
« Qu’y a-t-il ? »
C’était une voix gowachin arrogante et grave, irritée d’être dérangée. Elle avait aussi un accent qu’un Dosadi était capable de reconnaître, malgré le ton trompeur soigneusement superposé. C’était là quelqu’un qui s’était servi de Dosadi.
La voix du vieux Gowachin qui avait répondu à McKie poursuivit :
« Le légiste attaché à Aritch a des questions délicates à poser. Il désire s’entretenir avec vous. »
« Avec moi ? Mais je suis en train de me préparer au laupuk. »
McKie n’avait aucune idée de ce qu’était ce laupuk, mais il lui ouvrait une nouvelle fenêtre sur les Gowachins. C’était un aperçu de plus sur les zones particulières qu’on lui avait dissimulées durant tant d’années. Il était ainsi confirmé dans l’idée qu’il avait choisi la bonne approche.
« Il nous écoute en ce moment. »
« Il nous écoute… comment ça ? »
Le ton était porteur de menaces, mais le vieux Gowachin continua sans se troubler :
« Pour épargner des explications. Il est clair qu’il n’acceptera rien de moins que de vous parler en personne. Il s’agit de McKie… mais… »
« Poursuivez ! »
« Inutile ; vous comprendrez. »
« J’espère que votre interprétation est correcte. C’est bien : passez-le-moi. »
L’écran de McKie tremblota, puis révéla un intérieur gowachin tel qu’il n’en avait encore jamais vu. Au fond d’une vaste salle, le mur était couvert de lances et d’armes tranchantes, de bannières multicolores, de pierres brillantes et d’ornements sculptés dans une substance d’un noir étincelant. Tout cela servait de toile de fond à un gigantesque canisiège occupé par un Gowachin âgé assis les jambes écartées. Deux jeunes Gowachins de sexe mâle s’occupaient de lui. Ils versaient sur son corps un épais liquide doré à l’aide de flacons de cristal vert, de forme spiralée. Le liquide servait à masser la peau du Gowachin et la rendait luisante. Lorsque ses yeux clignèrent, McKie s’aperçut qu’il ne portait aucun tatouage indiquant son phylum.
« Comme vous voyez », dit le vieux Gowachin, « je me prépare pour… »
Il s’interrompit en s’apercevant qu’il parlait à un non-Gowachin. Il devait certainement le savoir, pourtant. C’était une réaction d’une lenteur étonnante pour un Dosadi.
« Il y a erreur », fit-il.
« Effectivement », dit McKie en hochant la tête avec amusement. « Comment vous appelez-vous ? »
Le vieux Gowachin eut un mouvement de recul devant cette maladresse, puis il eut un sourire ironique :
« On m’appelle Mrreg. »
McKie s’en était douté. Mais pourquoi un Gowachin de Tandaloor empruntait-il le nom, ou plutôt le titre du monstre mythique qui avait doté le peuple batracien d’une pulsion irrésistible à pratiquer des sélections sauvages ? Les implications dépassaient largement le cadre de cette planète et atteignaient Dosadi.
« C’est vous qui avez pris la décision de lancer le projet Dosadi ? »
« Il fallait bien que quelqu’un la prenne. »
Ce n’était pas une réponse très nette et McKie décida d’en faire un point d’honneur :
« Vous ne me faites aucune faveur ! Je sais maintenant ce que signifie la fonction de légiste au barreau gowachin, et j’entends utiliser jusqu’au bout les pouvoirs qu’elle me donne. »
On eût dit que McKie avait prononcé des paroles magiques qui avaient eu pour effet de figer la scène qui se passait sur l’écran. Les deux assistants cessèrent de verser de l’onguent, mais ne regardèrent pas l’objectif qui enregistrait leurs actions pour McKie. Quant à Mrreg, il demeurait entièrement immobile et fixait McKie de ses yeux qui ne cillaient pas.
McKie attendit patiemment.
Au bout d’un moment, Mrreg se tourna vers l’assistant qui était à sa gauche.
« Vous pouvez continuez. Il ne reste que peu de temps. »
McKie fit comme si la remarque s’adressait à lui.
« C’est vous qui êtes mon client. Pourquoi m’avez-vous envoyé un intermédiaire ? »
Mrreg continuait à fixer McKie.
« Je vois ce que voulait dire Ekris », dit-il. Puis, avec un peu plus de vivacité : « Savez-vous, McKie, que j’ai suivi votre carrière avec intérêt ? Pourtant, il s’avère maintenant que je ne vous ai pas suivi d’assez près. Peut-être que si nous n’avions pas… »
Il ne compléta pas sa pensée.
McKie acheva à sa place :
« Il était inévitable que je m’échappe de Dosadi. »
« C’est possible. »
Les assistants, ayant terminé ce qu’ils avaient à faire, quittèrent la pièce en emportant avec eux les flacons aux formes bizarres.
« Répondez à ma question », dit McKie.
« Rien ne m’oblige à répondre à vos questions. »
« Dans ce cas, je me retire de cette affaire. »
Mrreg se pencha en avant, soudain alarmé.
« Vous ne pouvez pas faire ça ! Aritch n’est… »
« Aritch ne m’intéresse pas. Mon client est le Gowachin qui est responsable de la décision. »
« Votre comportement est étrange, pour un légiste. Oui, amenez ça. » Cette dernière phrase s’adressait à quelqu’un qui se trouvait hors du champ mais qui apparut bientôt, les bras chargés d’un vêtement blanc qui ressemblait à un long tablier avec des manches. L’assistant se mit à habiller Mrreg qui se laissa faire distraitement, son attention concentrée sur McKie.
« Vous rendez-vous compte de ce que vous êtes en train de faire, McKie ? »
« Je me prépare à défendre mon client. »
« Je vois. Qui vous a parlé de moi ? »
McKie secoua la tête :
« Vous me croyez vraiment incapable de déduire votre existence ou d’interpréter les indications données par mes propres sens ? »
McKie s’aperçut que le Gowachin ne voyait pas la réalité derrière ses propos mordants. Mrreg se tourna vers l’assistant qui était en train de nouer un ruban vert dans le dos du tablier. L’opération forçait le vieux Gowachin à se pencher en avant.
« Un peu plus serré », fit-il.
L’assistant défit, puis refit le nœud. Mrreg s’adressa de nouveau à McKie.
« Pardonnez-nous. Il faut que cela suive son cours. »
McKie perçut la chose à la manière dosadie. Il était en train d’assister à un rite important, dont aucun Gowachin n’avait jamais jusqu’à présent mentionné devant lui l’existence. Peu importait. Cela attendrait. Il continua de parler, pour voir ce que Mrreg avait à lui apprendre.
« Lorsque vous vous êtes aperçu que vous pouviez utiliser Dosadi à des fins très particulières… »
« Particulières ? Quelles motivations plus universelles pourriez-vous trouver, que celles qui consistent à réduire la concurrence ? »
« Avez-vous correctement estimé le prix que vous pouviez avoir à payer ? »
« Naturellement. Je connaissais le prix. »
Il y avait dans la voix du Gowachin un ton de résignation que l’on trouvait rarement chez ceux de son espèce. McKie hésita. L’assistant qui avait apporté le tablier quitta la salle sans tourner une seule fois la tête dans sa direction, bien qu’il y eût nécessairement un écran où Mrreg le voyait.
« Vous vous demandez pourquoi j’ai chargé un intermédiaire d’engager le légiste ? » fit Mrreg.
« Pourquoi Aritch ? »
« Parce qu’il est candidat à… de plus hautes responsabilités. Savez-vous, McKie, que vous me surprenez ? Vous imaginez très bien, j’en suis sûr, de quelle manière j’aurais pu vous châtier pour vos impertinences. Et pourtant, cela ne semble pas vous arrêter. »
Ces mots en révélaient sans doute un peu plus long que Mrreg n’aurait pu le souhaiter, mais il demeurait aveugle (ou indifférent) à ce que percevait McKie. Pour sa part, celui-ci affichait des dehors aussi impénétrables que ceux de n’importe quel Dosadi.
« Je n’ai qu’un objectif en tête », dit-il. « Nul ne pourra m’en détourner, pas même mon client. »
« Le credo du légiste », commenta Mrreg.
L’assistant qui avait apporté le tablier blanc revint avec une sorte de sabre sans fourreau. McKie entrevit une poignée sertie de pierres précieuses et le brillant d’une lame acérée qui devait faire une vingtaine de centimètres de long et s’incurvait fortement à son extrémité. L’assistant, le dos tourné à McKie, se plaça face à Mrreg. La lame n’était plus visible.
Le Gowachin, que l’assistant masquait à moitié sur l’écran, se pencha sur la droite pour s’adresser à McKie :
« On ne vous a jamais parlé de la cérémonie que nous appelons laupuk. C’est quelque chose de très important. Nous avons été négligents en laissant cela en dehors de votre éducation. Sans laupuk, une… expérience comme Dosadi n’aurait jamais pu être lancée. Essayez de comprendre la signification de ce rite. Cela vous aidera à compléter vos dossiers. »
« Quel était votre phylum ? » demanda McKie.
« Ça n’a plus aucune importance, mais… très bien. C’était le Grand Éveil. J’y suis resté Haut Magister pendant vingt ans avant que le projet Dosadi prenne forme. »
« Combien de corps borduriers avez-vous utilisés ? »
« C’est mon dernier. Cela non plus n’a guère d’importance, à présent. Mais dites-moi, McKie, à quel moment avez-vous commencé à soupçonner Aritch de n’être qu’un intermédiaire ? »
« Lorsque j’ai compris que tous les Gowachins n’étaient pas nés gowachins. »
« Mais Aritch… »
« Oui, je sais… Aritch aspire à de plus hautes responsabilités. »
« Hum… je crois comprendre… la décision comprenant Dosadi devait nécessairement dépasser le cadre de quelques phylums, ou même d’une seule espèce. Il fallait qu’il y ait… ce que vous autres les Humains appelez, je crois, un « Haut Commandement ». Oui, tout cela a dû vous sauter aux yeux, alerte comme vous le semblez maintenant. Ce sont vos nombreux mariages qui nous ont trompés, j’imagine. C’était délibéré de votre part ? »
À l’abri derrière son masque dosadi, McKie décida de mentir :
« Évidemment. »
« Ah… »
Mrreg sembla se recroqueviller sur lui-même, mais il reprit le dessus.
« Je vois. On nous a fait croire que vous étiez une sorte de dilettante aux sentiments corrompus. Cela devait passer à nos yeux pour une imperfection que nous pouvions exploiter. Dans ce cas, c’est qu’il existe un autre Haut Commandement, et nous ne nous en sommes jamais doutés. »
Tout cela, débité d’une voix rapide, laissait entrevoir les rouages qui commandaient l’idée que se faisait Mrreg de l’univers co-sentient. McKie s’extasiait de voir à quel point les mots pouvaient en dire plus long que les apparences. Ce Gowachin avait quitté depuis longtemps Dosadi où il n’était pas né, mais ce qu’il y avait appris était indélébile, et se révélait maintenant qu’il était poussé dans ses derniers retranchements.
McKie se garda de l’interrompre.
« Nous n’avions pas prévu que vous perceriez le rôle tenu par Aritch. Ce n’était pas dans nos intentions, comme vous devez le savoir. Je présume que… »
Ce que Mrreg présumait, il dut décider de le garder pour lui, car il continua de méditer à haute voix :
« On pourrait presque croire que vous êtes né sur Dosadi. »
McKie demeurait silencieux. Il préférait laisser l’esprit du Gowachin s’imprégner de la peur impliquée par cette conjecture.
Au bout d’un moment de réflexion, Mrreg demanda :
« Rejetez-vous la faute sur tous les Gowachins ? »
Toujours pas de réponse. Mrreg devenait nerveux.
« Ce Haut Commandement dont je fais partie constitue une sorte de gouvernement. Parfois, les peuples sont incités à accepter sans poser de questions ce que font les gouvernements. »
McKie décida de sauter sur cette occasion.
« Les gouvernements engagent toujours leurs populations entières lorsque la situation devient suffisamment grave. Par leur acceptation passive, ces populations deviennent complices de tous les crimes qui sont commis en leur nom. »
« Vous avez accordé aux Dosadis le libre usage des couloirs calibans ? » McKie acquiesça.
« Les Calibans respecteront leurs obligations. Jedrik s’est chargée de mettre ses compatriotes au courant. »
« Vous avez l’intention de laisser les Dosadis envahir la Co-sentience et se venger sur mon Haut Commandement ? Faites attention, McKie. Je vous avertis solennellement de ne pas oublier vos devoirs de légiste, ni ceux que vous avez envers Aritch. » McKie continuait à se taire.
« Ne faites pas cette erreur, McKie. Aritch est votre client. À travers sa personne, vous représentez tous les Gowachins. »
« Un légiste ne peut défendre qu’un client responsable », fit McKie. « Non pas un subalterne, mais quelqu’un dont les actes sont véritablement mis en cause dans l’affaire qui est jugée. »
L’expression du Gowachin devint soucieuse.
« Vous devriez m’écouter, McKie. Il ne me reste plus beaucoup de temps. »
En un éclair d’appréhension, McKie porta son attention sur l’assistant qui tenait le sabre et dissimulait partiellement le Gowachin assis. Mrreg parla rapidement.
« Votre éducation gowachin comporte un assez grand nombre de lacunes, McKie. J’avoue que ce fut une erreur de notre part. Quant à votre situation présente, qui est en passe de devenir intenable, c’est votre… impétuosité qu’il faut incriminer. »
L’assistant changea de position. Ses bras se levèrent lentement. McKie entrevit le bout de la lame qui dépassait au-dessus de son épaule droite.
« Les Gowachins ne sont pas organisés en familles comme les Humains ou même les Wreaves », poursuivit Mrreg. « Nous avons échelonné la progression de chaque individu dans des groupes qui détiennent de plus en plus de responsabilités sur ceux qui se trouvent au-dessous. C’est ainsi qu’est structuré notre Haut Commandement. Ce que vous avez l’habitude de considérer comme une famille gowachin n’est en réalité qu’un groupe de reproduction qui obéit à des règles limitées. Chaque fois que nous faisons un pas dans la hiérarchie des responsabilités, nous savons que le prix à payer en cas d’échec sera un peu plus élevé. Vous me demandez si je connais ce prix ? Ah, McKie ! Le mâle gowachin, à l’époque de la reproduction, fait en sorte que seuls survivent ses têtards les plus vifs et les plus alertes. Le Magister fait observer les formes de la Loi. Le Haut Commandement répond devant un… Mrreg. Vous saisissez ? Le Mrreg, quant à lui, se doit de prendre les meilleures décisions. Aucun échec. Aussi… laupuk… »
Tandis qu’il prononçait ce dernier mot, la lame qui était aux mains de l’assistant décrivit un arc de cercle fulgurant qui rencontra la nuque du vieux Gowachin. La tête de Mrreg, d’un seul coup tranchée, fut soulevée par l’extrémité recourbée de l’arme et retomba sur le tablier blanc éclaboussé d’une écœurante sanie verte.
La scène s’effaça pour être remplacée par le Gowachin qui avait mis McKie en communication avec Mrreg.
« Aritch voudrait consulter son légiste », dit-il.